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Contrôle biologique
Description
Les ravageurs et les maladies sont régulés dans les écosystèmes par l'action des prédateurs et des parasites ainsi que par les mécanismes de défense de leurs proies. La lutte naturelle contre les parasites des plantes est assurée par des et les prédateurs et parasitoïdes spécialisés, y compris les oiseaux, les chauves-souris, les araignées, les coléoptères, les mantes, les mouches ainsi que des champignons entomopathogènes.
Depuis les années 1970, dans la recherche d'une agriculture propre et durable, des alternatives aux pesticides chimiques ont été recherchées. Outre le perfectionnement des agents chimiques (à moins large spectre, moins persistants et application plus raisonnée), la lutte biologique contre les parasites est également une alternative. Il s'agit d'utiliser les ennemis naturels pour lutter contre les organismes nuisibles. Pour permettre à la nature d'agir comme un contrôleur de parasites dans l'agriculture, l'homme doit fournir les conditions adéquates. Les ennemis naturels des espèces nuisibles doivent pouvoir survivre à proximité de la culture à protéger. Ils doivent pouvoir y rester, se reproduire et hiberner, et il doit y avoir suffisamment de nourriture disponible toute l'année.
L'importance économique de la lutte biologique contre les parasites peut être évaluée de différentes manières. La façon la plus évidente est d'examiner la différence de rendement de la production lorsque les parasites sont contrôlés chimiquement ou biologiquement. Bien entendu, il faut également tenir compte de la différence de coûts entre les deux méthodes, non seulement pour l'agriculteur mais aussi pour l'environnement (coûts de la pollution des eaux souterraines, etc.) (d'après Melman et van der Heide (2011)). Cet avantage est étroitement lié à la production agricole.
Aucune méthode n'est actuellement disponible pour l’évaluation de ce service dans l’outil NVE.
Maintien des habitats tout au long du cycle de vie des espèces
Description
Les frayères sont des lieux naturels où les jeunes poissons peuvent grandir. Ce sont souvent des eaux peu profondes avec une végétation riche où les poissons peuvent se protéger des courants et des prédateurs. Les sites de reproduction typiques se trouvent le long des berges des rivières à méandres, dans les bassins peu profonds des polders et des marais, dans les plaines inondables, dans les affluents calmes des rivières tels que les méandres coupés ou les canaux latéraux, etc. Les pépinières augmentent la biodiversité en maintenant les relations naturelles entre proies et prédateurs et en améliorant les possibilités de reproduction des poissons. L'amélioration de la fonction de frai et d'alevinage des cours d'eau publics, associée à d'autres mesures visant à consolider les stocks de poissons, pourrait éventuellement conduire à une relance de la pêche fluviale commerciale en Flandre. Cependant, peu de recherches sont actuellement menées à ce sujet.
En outre, une amélioration et une augmentation du nombre de frayères pourraient conduire à la reconstitution des populations de poissons dans les canaux et les étangs, de telle sorte que les lâchers de poissons pour la pêche récréative ne seraient plus nécessaires (Jacobs et al. 2010).
Aucune méthode n'est disponible pour évaluer ce service quantitativement et monétairement.